Santé : prévention, éducation

Santé : prévention, éducation


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Chez soi, pour promouvoir la santé et contribuer à la prévention, l'éducation peut impliquer divers gestes. Voici quelques exemples :

  1. Adopter une alimentation équilibrée : Veiller à consommer des repas variés et riches en nutriments essentiels, tout en évitant les excès de sucre, de sel et de matières grasses.
  2. Faire de l'exercice régulièrement : Pratiquer une activité physique adaptée à ses capacités, comme la marche, la course, la natation, le yoga, etc., pour maintenir une bonne condition physique.
  3. Éviter la consommation excessive d'alcool et de tabac : Réduire voire éliminer la consommation de tabac et d'alcool pour préserver sa santé globale.
  4. Respecter les heures de sommeil : Veiller à un sommeil suffisant et de qualité pour favoriser la récupération et le bien-être général.
  5. Gérer le stress : Adopter des techniques de relaxation, comme la méditation, la respiration profonde, ou encore pratiquer des activités qui procurent du plaisir et détendent l'esprit.
  6. Se faire vacciner : Suivre les recommandations vaccinales appropriées pour se protéger contre certaines maladies infectieuses.
  7. Effectuer des contrôles médicaux réguliers : Consulter son médecin ou professionnel de santé pour des bilans de santé périodiques et détecter d'éventuels problèmes de santé à un stade précoce.
  8. Se tenir informé : S'informer sur les bonnes pratiques en matière de santé, les campagnes de prévention, et suivre les conseils des professionnels de santé.


Ces gestes effectués chez soi contribuent à prévenir certaines maladies et à promouvoir une meilleure qualité de vie. Ils sont essentiels pour une approche proactive de la santé et de l'éducation thérapeutique.

La prévention

La prévention constitue l’ensemble des mesures visant à éviter ou à réduire le nombre et la gravité des maladies ou des accidents. 

On distingue trois niveaux de prévention : 

  • La prévention primaire se situe en amont de l’apparition des problèmes de santé. Elle vise à diminuer l’incidence d’une maladie ou d’un accident dans une population donnée, et donc à réduire le risque d’apparition de nouveaux cas (ex : vaccination). 
  • La prévention secondaire se situe au tout début de la maladie. Elle tente de diminuer la prévalence d’une maladie dans une population donnée, et donc de réduire sa durée d’évolution. Elle comprend le dépistage et le traitement précoces de la maladie.
  • La prévention tertiaire a pour but d’éviter les récidives ou les complications d’une maladie avérée. Il s’agit de réduire les invalidités fonctionnelles consécutives à la maladie. Elle prend en compte les actions du domaine de la réadaptation, de l’intégration et de la réinsertion professionnelles et sociales.


L’éducation thérapeutique du patient

En 1998, un groupe de travail de l’OMS-Europe a proposé une définition de l’éducation thérapeutique du patient – ETP – (reprise par la Haute Autorité de Santé [HAS] et l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé [INPES], 2007) : 

  • L’éducation thérapeutique du patient est un processus continu d’apprentissage, centré sur le patient et faisant partie intégrante de sa prise en charge.
  • Elle « vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique ».
  • Elle comprend des activités organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage de l’autogestion et de soutien psychosocial, liées à la maladie et à son traitement.
  • Elle a pour but d’aider les patients (ainsi que leurs familles) à comprendre leur maladie et leur traitement, à collaborer avec les soignants et à maintenir ou améliorer leur qualité de vie.


Il s’agit donc de rendre le patient le plus autonome possible dans sa propre prise en charge. 

L’éducation thérapeutique aborde des contenus relativement complexes qui nécessitent un apprentissage souvent long et soutenu. En ce sens, elle est plutôt une formation.