ENERGIE

Le pays mise sur le secteur hydraulique pour diminuer sa dépendance énergétique mais la construction de ces barrages entraînent souvent la disparition de vallées et de villages, envahis par les eaux. Le village Hasankeyf (village principalement kurde - voir si une manœuvre ciblée) et maintenant le ville de Yusufeli près de la mer noire.
Le charbon est la première source d'énergie du pays (1/3). L'extraction se situe principalement dans le Nord-Ouest de la Turquie et les gisements demandent une forte intensité en main-d'œuvre.

ECOLOGIE

La Turquie est devenue la nouvelle décharge du plastique européen depuis que la Chine a cessé de les importer. 43 000 tonnes de déchets sont importés chaque mois, ce montant s'accumule aux déchets domestiques du pays s'élevant de 4 à 6 millions de tonnes chaque année. Human Right Watch a constaté plusieurs faits comme le travail de personnes mineures et d'enfants, des problèmes respiratoires et des maladies de peaux.
En février 2020, le ministère de l'agriculture et des forêts a lancé un projet de plantage d'arbres, 11 millions pour être précis. Cette action est surtout une manœuvre pour occulter les décisions politiques peu efficaces qui s'est avéré vraie puisque 90 % de ces arbres sont morts après seulement 3 mois à cause du manque d'eau.
Plusieurs zones du littoral ont été touché par la "morve de mer". Ce phénomène est dangereux pour les espèces marines et les hommes puisqu'il bloque l'approvisionnement en oxygène et peut également transporter virus et bactéries. Cette prolifération est la cause des déversements des eaux usées et du déversement plus important des détergents en période Covid-19.

Istanbul a la tradition des "bostan" qui sont des jardins potagers. Beaucoup ont été détruit pour continuer l'urbanisation de la ville mais les citoyens commencent à les multiplier pour les utiliser comme espace de contact, comme résistance à la construction de la ville et pour apporter un petit revenu grâce à la vente des légumes.
Avec l'inflation, ls turques commencent à craindre la crise alimentaire puisque les prix de certains aliments de base comme le pain qui ont doubler voir tripler en un an.
L'UE a signalé 374 alertes concernant l'utilisation de pesticides, dont plus de 60 % provenaient de légumes et de fruits en provenance de Turquie. En 2019, il y'avait déjà une augmentation de plus de 57 % des pesticides. Les fongicides sont les plus utilisés, suivis des insecticides et des herbicides.

La Turquie est entourée de plusieurs murs anti-migration construits soit sous la direction du président soit construit par les pays voisins pour empêcher l'afflux d'étrangers. Un mur a été érigé à la frontière avec l'Iran pour stopper les réfugiés Afghans, un autre à la frontière avec la Syrie pour empêcher l'entrée de djihadistes et de combattants kurdes. La Bulgarie a également construit un mur à la frontière Turque pour empêcher les Syriens d'accéder à son territoire.
L'islam est la religion la plus écrasante. Les personnes d'autres confessions ou de branche qui pratique l'islam d'une autre manière que celle du pouvoir sont souvent réprimés.

La livre turque a perdu 39.8 % de sa valeur face au dollar en 2022. L'inflation a provoqué un apprivoisement de la population avec parfois plus de 300 % d'augmentation comme l'énergie ou encore la farine.
Les paiements par cartes sont très utilisés et les habitants possèdent plusieurs cartes de crédit. La perte de confiance envers la monnaie a également poussé les gens vers la cryptomonnaie mais le président s'est empressé de bloquer l'utilisation de l'argent numérique comme moyen de paiement (la possession reste légale).

L'Ouest de la Turquie accueille un grand nombre de réfugiés. Pour les aider, des ONG, dont l'ONG Imece, dispensent des cours d'électricité solaire à des femmes et leur enseignent le vocabulaire en turc pour leur permettre d'acquérir une autonomie financière. Ces femmes sont envoyés dans des écoles qui utilisent des illustrations et des couleurs pour faciliter la compréhension puisque beaucoup d'entre elles sont illettrés.

Amnesty International a souligné plusieurs abus commis par les forces de l'ordre dans les régions touchées par des tremblements de terre. Des cas de violences, de tortures et d'arrestations arbitraires ont été signalés, les victimes étant principalement des réfugiés venant de Syrie. Les autorités considèrent souvent ces personnes comme des voleurs et incitent parfois les habitants à se joindre à eux pour les frapper.
Pouvoir autoritaire du président Erdogan
La liberté de la presse est en danger. Les journalistes qui s'élèvent contre le président aussi bien sur le sol turque qu'à l'étranger, risquent des menaces, poursuites judiciaires excessives et régulières, attaques armées ou arrestations abusives d'Interpol par le biais de notices rouges.
La politique menée par M. Erdogan a été une libéralisation puis un durcissement. Le pays s'est retiré pour les droits de la femme, le pouvoir exprime une volonté de remettre la peine de mort, les laïques sont réprimés, il a affaiblit l'armée et réformé le milieu judiciaire en plaçant des figures pro-pouvoir et enfin plusieurs arrestations arbitraires d'opposants politiques sont perpétrés.