Kenya

Kenya

Description brève du pays

Nom : République du Kenya

Régime : république

Capitale : Nairobi

Langues officielles : Anglais, Swahili

Langues courantes : Anglais, Swahili, plus de 40 langues locales

Monnaie : Le Schilling kenyan (KES)

Population : 47.56 millions d'habitants en 2019

Agriculture et nutrition

  • Le maïs est l'un des aliments de base mais aussi le plus exposé face à la sècheresse et le pays est contraint en importer 
  • 2,5 millions de personnes sont menacés par la faim (principalement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et allaitantes). Une des solutions était des barres nutritives à base de pâte d'arachide mais la guerre en Ukraine a réduit les quantités parce que le prix d'une barre a augmenté de 25 % ainsi qu'une baisse de donation au profit de l'Ukraine.
  •  Après 10 ans d'interdiction de l'utilisation d'OGM, le gouvernement kényan a autorisé leur importation pour pallier au problème de la sècheresse. Les OGM seront importés des Etats-Unis et ouvriront les portes à des fermiers américains qui recevront d'importantes subventions mais mettront également en danger les petites exploitations agricoles. 

ENERGIE 

  • 75 % de la population a accès à l'électricité 
  • L'énergie géothermique est considérée comme un trésor pour le pays. cinq usines sont déjà présentes et une sixième est en construction. Le problème du pays est le manque de financement, les investissements viennent de l'Europe et de la Banque Mondiale. La moitié de l'électricité provient de cette source d'énergie. Le Kenya est le premier producteur africain et huitième au monde. 
  • L'énergie solaire devient de plus en plus fréquente chez les particuliers et les espaces publics (ex : centres commerciaux.). Pour les habitants, le solaire réduit de moitié les dépenses d'énergie. Les politiques ont accéléré l'installation des panneaux en obligeant les constructeurs immobiliers à installer des chauffe-eau avec panneaux solaires dans les immeubles les plu habités et planifient 150 millions de dollars pour la couverture du pays comme les écoles, magasins et les localités encore non électrifiées. 
  • 1/5 des besoins énergétiques sont produits par un parc éolien, situé au nord du Kenya (le plus grand d'Afrique). Ce parc n'a pu être accordé qu'au réseau électrique plus d'1 an après son fonctionnement faute de financement. 

Environnement 

  • La cohabitation entre l'humain et les animaux sauvages est difficile. Certains villages se retrouvent entre les réserves et les couloirs de migration des animaux posent des problèmes sécuritaires pour les habitants et les cultures. Aucunes indemnisation de l'Etat pour les personnes touchées et la colère monte et se traduit par des attaques contre ces animaux alors que la pauvreté reste la même malgré les millions empochés par le tourisme. De l'autre côté, les animaux voient leur espace réduit de plus en plus par les routes et les champs. Seule la réserve de Nashulai a inclus les villageois dans la réserve au lieu de les chasser et la communauté fait du tourisme social. Les revenus sont équitablement partagés.
  • Les agriculteurs voient souvent leurs champs détruit par les éléphants. Pour pallier à ce problème, des ruches sont installer aux alentours pour les faire éloigner naturellement. 
  • Le Kenya est confronté à des périodes de sècheresse d'une forte intensité, plongeant plus de quatre millions de personnes et la faune dans la faim. Il y'a une migration des villageois vers les centres puisqu'ils n'arrivent plus à manger, boire et élever leurs bêtes. 
  • Le lac Victoria et les rivières sont fortement polluées par les rejets toxiques des industries, des pesticides et engrais, du plastique et des égouts. 

EDUCATION

  • Le gouvernement organise des cours par la radio et la télévision pour pallier au manque d'accès à l'instruction de certaines population comme les campagnes et les bidonvilles. Beaucoup d'entre eux non pas les moyens de s'acheter un téléphone ou une télévisions mais selon le gouvernement les radios restent courantes. Un projet de cours en ligne via les réseaux sociaux est en discussion. 
  • Le gouvernement considère les bidonvilles comme illégaux, de sorte que les besoins des enfants en termes d'éducation et d'infrastructures ne sont pas pris en compte. Des écoles privées à bas coût ont été mises en place, mais elles font tout de même payer des frais aux parents alors que l'éducation est gratuite en dehors des bidonvilles. 
  • L'école privilégie surtout les familles les plus aisées car seules cette classe sociale peut payer les frais inhérents tels que le matériel et l'uniforme. Les bourses accordées pour l'accès à l'université ne sont accordées qu'aux bons élèves et si quelqu'un n'en obtient pas, seuls les classes aisées peuvent payer les frais d'admission de leur poche. 
  • De nombreuses famille s'endettent ou vendent leurs terres pour envoyer leur enfant à l'université, mais la qualité de l'enseignement ne correspond pas aux normes internationales. Beaucoup de professeurs sont mal payés et peu d'entre eux possèdent des doctorats. 

Politique 

  • Le pays est confronté à une corruption galopante dans les soins de santé. L'agence d'achat des matériels médicaux est accusée de corruption en acceptant des pots-de-vin, en procédant à des gonflements des prix et en favorisant des entreprises lors des appels d'offres. Plusieurs entreprises choisirent lors des appels d'offre ne correspondaient pas aux critères tandis que celles qui les respectaient étaient écartés faute de dessous de table. 

Economie 

  • Influence de Pékin pour le développement des grandes infrastructures 
  • Le pays compte sur le FMI et la Banque Mondiale pour financer sa dette.
  • 45 % des kényans vivent encore avec moins de 2 euros par jours.

Technologie 

  • Le Kenya est parfois surnommé la "Silicon Savannah". Les espaces de coworking se multiplient et le secteur numérique est en plein essor. Il se développe même dans des domaines inattendus tels que l'élevage et l'agriculture. 
  • Le gouvernement prévoit d'investir plus de 500 millions d'euros dans le marché des nouvelles technologies
  •  Les cours de codage informatique sont obligatoires dans tout le pays.