D.R.Congo

Description brève du pays 

POLITIQUE

• La RDC a reçu un score de 80 sur 100 en ce qui concerne la corruption. Les causes sont en partie politiques et culturelles. La justice laxiste l’encourage aussi.
• Selon the transparency International, les congolais considèrent que les institutions publiques (polices, justice ou gouvernement)sont  gangrenées par la corruption mais seul ⅓ des citoyens pensent faire la différence dans cette lutte. 
• Le gouvernement ne contrôle pas sa propre armée donc il y a une multiplication des conflits armés avec des milices ou des groupes locaux. 
• Les petits commerçants dans les marchés (10 millions) sont une cible des autorités pour leur demander des pots-de-vin (exemple : taxes, contrôle de police, etc.).
• Le Rwanda est accusé d’ingérence en RDC et d’armer le M23.
• L'ancien premier ministre congolais Adolphe Muzito a appelé son pays à se préparer à la guerre avec le Rwanda suite au suspicion de soutien auprès des M23 et souhaiterait engager une négociation économique avec les multinationales qui pillent les richesses du pays. 
• La persistance des activités des groupes armés à l'Est
• Multiplication des menaces à l'encontre des lanceurs d'alerte, membre de mouvements citoyens, organisations de la société civile et des parties politiques (constat des Nations Unis pour les droits de l'Homme
• Un projet de loi nommé loi Tshiani suscite des contestations dans la sphère publique et politique parce qu'elle prône la notion de "congolité" pour éviter "l'infiltration étrangère". Cette loi vise a exclure les personnes dont les deux parents ne sont pas congolais des postes de responsabilité, d'exclure aux candidats à la présidentielle de se marier avec une étrangère. Encore au stade de projet, la population craint une montée des discrimination et une cassure sociale.

ECONOMIQUE

• Le pays est devenu dépendant des infrastructures de la Chine qui est devenu son premier pays d’exportation pour le secteur minier. La présence chinoise se retrouve aussi dans les travaux publics et le génie civil. Les routes, chemins de fer et aéroports sont sous financement chinois et bâti dans l’optique de la nouvelle route de la soie. 

• è80 % des biens consommés sont importés de l'étranger, laissant mourir sa production intérieure.

ECOLOGY

• La RDC est située au cœur de l’Afrique et est le deuxième plus grand pays d’Afrique après l’Algérie. Le pays a des frontières avec : République du Congo, République Centrafricaine, Soudan du Sud, Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie, Zambie, Angola.
• Le Congo a une hydrographie importante, constituée principalement du fleuve Congo et d’une ouverture maritime à l’Ouest. 
• La RDC est composé de 3 reliefs : La cuvette centrale( le relief le plus bas) est composée de forêts équatoriales et terres marécageuses, arrosées tout au long de l’année par le fleuve Congo et ses affluents.  Les plateaux qui bordent la cuvette sont couverts de savane,  Les massifs montagneux de l’Est, situés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
• 2 climats présents : équatorial, chaud et humide toute l’année, dans la zone centrale traversée par l’équateur et tropical, chaud toute l’année, avec une saison sèche, et une saison des pluies dans les régions, situées au nord et au sud de l’équateur.
• paysage végétal important avec le bassin du Congo (2ème forêt tropicale après l’Amazonie), les forêts couvrent 43 % de la superficie du pays
• Le bassin du Congo abrite environ 10 000 espèces de plantes tropicales, dont 30 % sont uniques à la région, plus de 400 espèces de mammifères, 1 000 espèces d’oiseaux et 700 espèces de poissons.

POLLUTION

• Le plastique est à l'origine de graves inondations à Kinshasa. Les déchets s'accumulent souvent le long des routes ou dans des décharges sauvages, formant des amas compacts. Avec 10.000 tonnes de déchets produits chaque jour et une utilisation croissante de contenants en plastique, l'accumulation peut poser problème en cas d'obstruction des turbines de la centrale hydroélectrique d'Inga, située sur le fleuve Congo. 
• La sensibilisation et l'éducation dans les lieux de rassemblement tels que les marchés ou les écoles sont essentielles. Selon l'ONG Logos premier, lorsque les gens dont invités à ne pas jeter leur déchets, ils répondent souvent : "Est-ce toi qui vas améliorer le pays ? "  
• Alternative pensée pour remplacer le plastique par un bioplastique à base d'amidon de manioc. Les parties utilisée sont des déchets pour la population, après recyclage, séchage et moulage, la solution pourra remplacer les contenants utilisés. 

AGRICULTURE & NUTRITION

• L’agriculture de subsistance représente 90 % de la production agricole. 
• à Ntsio, un projet agroforestier de 6.000 hectares a été lancés en 2014 pour régénérer les sols et cultiver du mais et du manioc. Ce projet a permis de planter près de 5 millions d'arbres qui font vivre 260 familles. Il a été mis en place en réponse à l'échec d'un mégaprojet agroindustriel appelé "Bukunga Lonzo", qui visait à faire pousser du mais sur un sol improductif en utilisant des engrais vaporisés par avion.
  
• Au centre du pays (bloc grand Kasai) a un sol pauvre pour l'agriculture à cause de la forte présence de minerais et les habitants ont un faible accès à l’eau potable. 
• Au Nord du pays, il y’ a un manque d’infrastructure de base
• La RDC compte le plus grand nombre de personnes en insécurité alimentaire soit 27 millions de personnes (¼ de la population totale). Cette donnée est imputable à l’insécurité dans l’Est du pays et à l’interdiction des habitants d’accéder à leur terre.
  

HOUSING

• 54% des ménages ruraux vivent dans des maisons en pisé
• Kinshasa est une zone où l'urbanisation est la plus désorganisé ce qui provoque en cas de forte pluies des glissements de terrains et des morts plus nombreux. Les kinois au faible pouvoir d'achat investissent dans des habitations en tôle sur des terrains non constructibles (flanc de colline, bord de rivière, etc.). L'habitat se voit saturer par l'affût des personnes issues de zone en insécurité alimentaire. Seul 1/4 de Kinshasa respecte un plan d'aménagement. Les différentes stratégies pour limiter l'étalement urbain ont échoué par faute de financement. 

ENERGY

• Bien que les maisons  soient équipées de petits panneaux solaires (ampoules, recharges de téléphone), les habitants choisissent encore le charbon de bois ou du bois de chauffe pour cuisiner. Seuls 3,7 % de la population avaient accès à des combustibles et à des technologies propres pour cuisiner en 2020. Dans les zones rurales, le chiffre atteint seulement -0.5%. Le problème de ce bois est le travail pénible qu’il demande et entraîne des maladies respiratoires.
• Pour  pallier à ce problème, des forêts d'acacia ont été plantées dans la savane pour éviter l’agriculture itinérante sur brûlis en forêt. Les acacias produisent de l’ombre, aident à la culture du manioc en savane, sont un habitat favorable aux champignons, baies et antilopes. Une fois à maturité, les arbres peuvent produire du charbon de bois.
• Construction d'une centrale photovoltaïque avec 4368 panneaux solaires terminée en mai 2023. Cette centrale est 100 % congolaises (3 entreprises du pays ont participé à sa réalisation)

HEALTH 

• L’accès aux soins hospitaliers en RDC peut être difficile. La majorité de la population travaille dans le secteur informel et ne bénéficie d'aucune protection sociale. Bien que les travailleurs du secteur public soient en théorie mieux protégés grâce à une mutuelle et à des soins gratuits, ils peuvent se retrouver dans des structures médicales mal équipées et l'accès aux médicaments restent 
• La RDC est divisée en 600 zones et ne compte que 250 hôpitaux généraux de références
• Les affrontements à l'Est de la RDC ont entraîné une augmentation des cas de problèmes psychologiques et l'aide disponible est insuffisante. Les antennes locales fournissent souvent de l'aide. Par exemple, le centre de protection des indigents et malades mentaux d'Oicha a accueilli au moins 1.500 cas de personnes traumatisées et 300 cas ont pu se réintégrer socialement.
  

EDUCATION 

• 600 universités et/ou instituts d'enseignements supérieurs 
• Problèmes pour les filles qui quittent l'école fin primaire ou le premier cycle des secondaires à cause des mariages forcés et des grossesses précoces et non désirées. 
• Les frais de scolarisation sont trop élevé pour les familles. Bien que l'état a opté pour la gratuité des primaires et que le pays a enregistré une amélioration de son alphabétisation, le pays reste confronté à des problèmes d'infrastructures, un manque d'équipements scolaires et de matériels didactiques, le recrutement, la formation et la rémunération des enseignants. 
• 3 enfants sur 10 n'ont pas accès au système scolaire (niveau primaire)

PEOPLE AND SOCIETY 

• Diverses population autochtones sont marquées par plusieurs difficultés : expulsion de leurs terres, discriminations ou encore un manque d'accès aux soins et d'éducation.
•  Les religions les plus importantes du pays sont le christianisme, la religion protestante et l'Islam.  Malgré ces religions "conventionnelles", la population n'a pas renoncé de manière absolue aux cultes traditionnels. L'animisme est encore présent dans la culture et village, Lors de la colonisation, le kimbanguisme est apparut et officialisé comme religion (mélange de protestantisme et de tradition africaine).

Migration : 

• Selon les estimation, les conflits à l'Est ont fait déplacer 405 millions de personnes en interne
• Plusieurs migrants de RDC qui se sont déplacés en Angola se sont vus obligés de rentrer suite à de violentes repressions à leur égard. Les autorités angolaises ont mené des campagnes les invitant à rentrer chez eux, certains groupes armées ont pilé et violé les femmes et filles. Bien que les congolais aient reçu un permis de travail, beaucoup étaient employé dans les mines de diamants.   

MOBILITY

Le réseau routier : 

• Malgré des programmes d'investissements pour l'amélioration du réseau routier, les réalisations peinent à prendre formes. En 2019, seuls 19 % des routes étaient en bon état et seulement 5 % du réseau était asphaltés. 
• Le réseau est divisé en 4 catégories : les routes nationales, les routes régionales prioritaire et secondaire et les routes locales. Ces catégories sont théoriques puisque la majorité d'entre-elles n'existent pas.
• Le terrain et la météo sont les plus gros obstacles surtout pendant les saisons des pluies qui provoquent des inondations et glissements de terrain. La vétusté dure depuis bien avant l'indépendance du pays, les infrastructures comme les bacs et les ponts n'ont pas été entretenus par le pays et par conséquent sont trop insalubres ou détruites.
• Les projets de réhabilitation sont fait par l'Office des routes, les plus gros projet sont financés par la Banque Mondiale et l'Union européenne. Des projets de constructions sino-congolais  sont réfléchis pour améliorer la situation socio-économique du pays.

Le réseau ferroviaire : 

• Une modernisation du réseau ferré urbain à Kinshasa a été votée et reliera les 24 communes de la capital congolaise. Le financement sera assuré par la Chine, l'Italie et des bailleurs français. L'objectif est de transporter 3 millions de personnes par jour et désengorgé le trafic dans la ville.
• Fin 2019, la RDC s'est associé avec la Tanzanie et le Burundi pour la construction d'un chemin de fer reliant les 3 pays. 

le réseau fluvial : 

• Le transport fluvial est l'un des plus utilisé en RDC et permet de transporter personnes, marchandises et bétails. En moyenne 10.000 navires circulent.
• Plusieurs morts pour ce type de transport et souvent causés par le manque de sécurité, la surcharge sur les embarcations et la vétusté des bateaux qui ne répondent pas aux normes. Les embarcations ne disposent également pas de lumière et plusieurs pilotes ne connaissent pas le code de navigation. 
• les trois ports maritimes sont : les ports de Matadi, de Boma et de Banana (Muanda)
• Les principaux ports fluviaux sont : les ports d'Ilebo, de Kisangani, de Mbandaka, de Bumba, d'Ubundu, de Kindi et de Kinshasa. 

Le réseau aérien : 

• Le prix d'un billet d'avion pour un voyage entre pays frontalier était trop cher et la population préférais prendre les bus. Suite à cela, le ministre de l'économie nationale a signé en 2021 la baisse du prix des billets à 40 %. Cette décision a engendré une faillite accéléré de la compagnie aérienne nationale Congo Airways.
• La RDC ,en partenariat avec éthiopian Airline, a créé une autre compagnie appelée Air Congo qui permettra de disposer de vols internationaux avec leurs propres appareils. 
• La RDC, par le biais, de la nouvelle compagnie aérienne tente de sortir de la liste noire de l'Union Européenne pour cause de non conformité aux normes de sécurité international (actuellement toutes ses compagnies sont blacklistées)