Agroforesterie

Agroforesterie


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L’agroforesterie est un mode d’exploitation des terres agricoles associant des arbres et des cultures ou de l'élevage afin d'obtenir des produits ou services utiles à l'homme. L'association (simultanée ou séquentielle) d'arbres et d'agriculture présente des avantages considérables, notamment dans le domaine de la protection des sols.

Les arbres et les haies dans les champs permettent d’obtenir une diversité des espèces et des habitats, ce qui est favorable aux insectes auxiliaires des cultures et pollinisateurs.

Par ailleurs, les arbres ont la capacité d’absorber le CO2 et, durant leur phase de croissance, de stocker le carbone. Ils participent donc à atténuer les effets du changement climatique. L’agroforesterie devient ainsi une composante essentielle du projet agro-écologique pour la France, contribuant également à l’initiative « 4 pour 1000 », par enrichissement du sol en matières organiques, et stockage du carbone par les différentes parties des arbres associés aux cultures ou à l’élevage.

Plusieurs systèmes existent : formes bocagères, prés-vergers, prés-bois, alignements de peupliers ou encore plantations de noyers associées à l'élevage ou d’autres essences associées aux cultures.

Exemple : La stratégie du réseau (France)

Dans le cadre du projet stratégique des Chambres d’agriculture, un des objectifs pour le réseau des Chambres est d’être un leader du développement forestier et agroforestier.

Actuellement plusieurs actions sont menées en priorité :

  • Déploiement d’un outil de plan de gestion durable des systèmes agroforestiers (PGDSAF) auprès des agriculteurs et des collectivités
  • Accompagnement de la démarche Label Bas Carbone (méthode « Haies » et agroforesterie intraparcellaire) auprès des agriculteurs et des collectivités
  • Propositions pour une meilleure intégration des systèmes agroforestiers dans la PAC
  • Accompagnement à la plantation dans le cadre du plan de relance programme « Plantons des haies » de 50M€ : le réseau est mobilisé pour accompagner les agriculteurs ou les collectivités de la conception de projets (ingénierie technique, montage de dossier…) au chantier de plantation.

                  

  • Climat : les arbres captent du CO2 et libèrent de l’oxygène. Ils stockent le carbone dans leur biomasse (bois, racines) et favorise sa séquestration dans les sols (humus). Ils forment une barrière naturelle, protègent du vent et amortissent les extrêmes climatiques.
  • Eau : les arbres régulent le cycle de l’eau ; amélioration de l’infiltration et recharge de la réserve utile du sol, réduction du ruissellement et de ses effets, limitation des pertes par évaporation, filtration de pollutions…
  • Sol : la diversification des cultures et la présence de couverts végétaux, d’arbres et de haies (bocages…) permettent de capter davantage de lumière, d’amplifier la photosynthèse et d’enrichir le sol en matière organique. Ceci favorise la fertilité naturelle, et limite la dépendance aux fertilisants extérieurs. En ce sens, l’agroforesterie s’inspire, en termes agronomiques, du fonctionnement autonome de la forêt et de la prairie.
  • Biodiversité : les arbres structurent des habitats semi-naturels, qui abritent une faune et une flore diversifiées, indispensables à l’agriculture (pollinisation, lutte contre les ravageurs). Ils fournissent des ressources alimentaires pour la biodiversité grâce à l’échelonnement des cycles de végétation et floraisons, et maintiennent ainsi une trame écologique, évolutive dans l’espace et dans le temps.
  • Bien-être animal : l’arbre participe au bien-être des animaux d’élevage en les protégeant du vent, ainsi qu’en apportant de l’ombre et des fourrages.

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Agroforestry

According to the United Nations, global population is expected to increase by 2 billion people, from 7.7 billion currently to 9.7 billion in 2050. To meet the demand for food by 2050, production will have to increase by over 60%. These figures, coupled with current problems borne out of past and existing non-sustainable land use practices, provide the case for changing the way we manage lands and our production of agricultural and tree goods.

Thanks to its multifunctional properties, agroforestry is part of the solution to addressing these issues, whether they be environmental, economic or social. Agroforestry systems include both traditional and modern land-use systems where trees are managed together with crops and/or animal production systems in agricultural settings. They are dynamic, ecologically based, natural resource management systems that diversify and sustain production in order to increase social, economic and environmental benefits for land users at all scales.

There is a growing body of scientific literature that demonstrates the gains accruing from agroforestry adoption. FAO recognizes these advantages and believes agroforestry can contribute to improve the environment and the lives of people.

                     

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 Exemple: 

MONTAGE D’UN PROJET AGROFORESTIER

Principe général 

Raisonner local et global - Se projeter dans l’espace et dans le temps L’aménagement agroforestier d’une exploitation nécessite de penser globalement «production», «écosystème»et «paysage» en cherchant à comprendre comment la parcelle agricole et l’exploitation s’insèrent dans l’espace. La connaissance des politiques territoriales : schémas régionaux, plans carbone, énergie, agriculture durable, sera utile pour anticiper de futures réglementations. L’aménagement d’une parcelle en agroforesterie devra être réfléchi dans une logique de connexion avec les éléments fixes du paysage : végétation existante, cours d’eau, bord de fossé... et tachera d’anticiper de possibles évolutions des pratiques sur l’exploitation (Conventionnel/ Bio/ TSC) et du matériel associé.

Contraintes et opportunités foncières 

• Conformation et localisation des parcelles : topographie, taille, éloignement… 

• Mode de faire-valoir : parcelle en propriété, en location… 

Contraintes et opportunités agronomiques

 • Potentiel agronomique

 • Caractéristiques des sols (texture, taux de matière organique, biodiversité tellurique, profondeur...) Contraintes et opportunités environnementales

 • Sensibilité à l’érosion, exposition au ven

t • Pression des ravageurs…  

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